Mon travail, ma brocante !

La vente et l’achat en seconde main se font depuis si longtemps que c’est devenu un vrai business sur internet, tout comme dans les magasins. 

Dans cet article, nous allons vous parler du phénomène de la seconde main en magasin et en ligne. Nous parlerons de son côté pratique et économique. Cette envie de chiner est d’ailleurs divertissante et presque obsessionnelle pour certain(e)s adeptes. (suite…)

Diplômés : Et maintenant ?

Selon les dernières études, en Wallonie, en 2017, 15,5 % des jeunes de 18 à 24 ans ne suivent ni enseignement, ni formation et ne sont pas à l’emploi, contre 9% en Flandre et 17,7% pour la région de Bruxelles-Capitale. En France (mais la situation belge est très semblable), l’âge moyen d’accès à un CDI est passé de 20 à 27 ans entre 1975 et aujourd’hui. Lorsque les jeunes diplômés sortent des études, c’est souvent le début d’une traversée du désert. Mais est-ce vraiment difficile de trouver un travail sans expérience ? (suite…)

Mon projet est de devenir indépendant

Mon projet est de devenir indépendant. Pourquoi ai-je envie de le devenir ? Ça tombe sous le sens…Un jour, j’ai eu le déclic ! Je veux avoir mon propre projet ! Me lever le matin, aller faire les jardins…c’est mon rêve ! J’ai 50 ans, 26 ans de travail à mon actif…je ne veux plus être sous la tutelle de qui que ce soit. J’ai en effet été salarié pendant toutes ces années et j’ai travaillé dans des conditions difficiles. Je me suis alors demandé ce qu’il existait d’autre sur le marché de l’emploi, l’idée de devenir indépendant a toujours été en moi et je me suis dit que je devais réaliser ce projet personnel et professionnel ! Et ce malgré les commentaires parfois négatifs et décourageants de l’entourage : « Lancer sa propre entreprise, c’est difficile », «En Belgique, on n’aide pas les indépendants » etc…

Thierry Thirion- Lyes

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Différences entre le graphisme et l’infographie

Dans cet article nous allons évoquer les différences entre le graphisme et l’infographie. Trop souvent confondus, l’infographie et le graphisme sont pourtant deux choses bien distinctes. Pourquoi ce sujet ? De cette confusion dans les termes, est né un « problème » qui m’a porté préjudice lors du choix de mes études.

Je me suis en effet inscrit dans des études supérieures en graphisme, en pensant faire de l’infographie…mais ce n’était pas le cas. En cours, nous n’utilisions en effet pas forcément l’ordinateur dans nos travaux. Je me suis ainsi rendu compte que je ne souhaitais pas travailler dans le graphisme, qui se développe plus au niveau de la réflexion, en se posant la question : « pourquoi on fait cela ainsi et pas autrement »…alors que l’infographie concerne plus la production concrète de visuels sur ordinateur.

Thomas Vandeloise

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Le statut d’artiste, pas sa place sur le marché de l’emploi ?

« Artiste ». Littéralement un individu cultivant ou maîtrisant un art. Quelque chose d’acceptable sur le plan personnel mais qu’en est-il sur le marché de l’emploi ?

L’art existe depuis que les premiers humains ont appris à marcher. De l’homme des cavernes peignant dans sa caverne, en passant ensuite par de grands artistes de la renaissance tels que Leonardo Da Vinci ou Michelangelo.

Dessins, peintures, musiques, audio-visuel, d’autres exemples aussi vastes, dont les vestiges sont même encrés dans notre civilisation. Pourtant, l’artiste n’est pas unanime sur le marché de l’emploi moderne.

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PARCOURS D’UNE COMBATTANTE

Dans cet article, j’aimerais d’abord me présenter et ensuite vous parler de mon projet professionnel. Je suis d’origine guinéenne et je réside en Belgique depuis 2011, jusqu’à maintenant.

Quand je suis arrivée en Belgique, je parlais un peu le français mais pas toujours correctement. Depuis que je suis allée à l’école, ça va mieux, je suis moins complexée. Ça m’a permis d’apprendre le français et de me sentir plus à l’aise dans ma communication avec les gens.  Mon parcours dans l’asbl Cap migrants a été une expérience enrichissante à beaucoup d’égards.
J’ai enrichi mon vocabulaire en français, amélioré ma compréhension et la production orale, ce qui m’a permis d’acquérir plusieurs compétences dans beaucoup de domaines. J’ai aussi pu faire la formation à la citoyenneté là-bas. J’ai appris comment la Belgique fonctionne, quelles sont ses lois, comment se passent les élections communales, comment on nomme les ministres, leurs fonctions etc.

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Premiers pas d’un jeune demandeur d’emploi

Lorsque l’on est jeune et que l’on recherche son premier emploi ou que l’on cherche à corriger légèrement la trajectoire de sa carrière, que l’on arrive sur le marché du travail soit pour la première fois soit après une longue période de stabilité, on se pose naturellement un tas de questions. On a peu d’expériences à raconter en matière de recherche d’emploi. Là, on apprend certaines choses de ses pairs plus âgés. Parmi les questions que l’on se pose : comment faire face à l’entretien d’embauche ? Est-on lâché sans formation dans son nouveau travail ?, etc… La confrontation avec la réalité peut être un peu mouvementée.

On nous demande d’avoir de l’expérience, mais peu d’employeurs acceptent de nous engager et de nous fournir cette première mission tant recherchée. Il y en a cependant, comme nous le verrons plus loin. La réalité actuelle est encore un peu plus ternie par la suppression des allocations familiales pour les jeunes au-delà de 25 ans. 47,4 % des salariés de moins de 25 ans ont un contrat temporaire alors que ce pourcentage n’est que de 10,4 % dans la population générale.

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DANS LA PEAU D’UN DEMANDEUR D’EMPLOI

Bonjour, Naoual, 32 ans, assistante sociale de formation. Je comptais dans un premier temps vous parler de la précarisation du secteur social et plus particulièrement de la réforme des Asbl mais, il m’a paru plus sympathique de vous livrer mon témoignage. Les lignes qui vont suivre vont vous relater mon parcours. Non pas mon parcours professionnel mais l’envers du décor, tout ce qu’on ne dit pas. Les frustrations accumulées et les déceptions enchainées. Ce témoignage n’a pas pour objectif de vous décourager, loin de là. La quête en tant que demandeur d’emploi est semée d’embauche et le saint graal convoité paraît si souvent difficile à obtenir.

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Méthodes naturelles pour soigner le burn-out

Introduction

Bien que le burn out soit un ennemi considérable et tenace, il n’est pas visible. Cependant, avec plusieurs techniques médicales ou alternatives et la volonté de l’exterminer on peut sérieusement en venir à bout. Le temps de guérison est assez différent selon les cas, mais quoi qu’il arrive la règle principale est de ne pas perdre espoir.

Notre corps et notre esprit ont besoin que nous prenions conscience de la nécessité de se reprendre en main. Le corps envoie des messages de détresse afin de nous avertir qu’il est grand temps de s’occuper de nous- mêmes. La première chose à faire lorsque le burn out se développe est d’accepter que cela nous arrive et d’en parler à une personne de confiance afin de communiquer ses émotions et de ne pas se retrouver seule face à ce problème. (suite…)

Interculturalité

Je ne saurai rédiger cet article sans avoir conté l’anecdote suivante.

« Lors de mon premier séjour à Dakar, au Sénégal, je remarquais que, contrairement à ce qui se fait chez moi au Togo, mon pays d’origine, où le manque total de respect envers un plus âgé que soi lorsqu’on le croise est de le saluer en lui tendant la main en premier, est plutôt une marque de respect dans le nouvel environnement dans lequel je suis appelé à vivre. Je fus deux fois plus surpris quand je suis arrivé en Belgique où, s’agissant de témoigner sa sympathie et/ou son affinité avec l’autre, on lui fait la bise. »

C’est tout l’enjeu de la multiculturalité qui transparait dans ce qui précède. Elle s’apparente à une juxtaposition des habitudes et autres coutumes dues aux expériences collectives de personnes d’origine différente dans un espace déterminé, en prenant en compte l’époque traversée.

Il y a derrière cette définition une volonté de tolérance dans l’espoir de rendre possible le vivre ensemble et c’est tout l’objet de l’interculturalité qui, elle, est imagée en ces termes par le journaliste, styliste et designer américain Jeff STAPLE : « Quand on parle avec des personnes de cultures différentes, la meilleure méthode reste quand même de s’asseoir autour d’une table et de se faire un repas. »

Somme toute, si la multiculturalité consiste en une mise en commun des différences, l’interculturalité en est la mise en pratique. Cela va des individualités construites sur base d’une histoire collective à un idéal sociétal inébranlable, en passant par des obstacles et des contraintes à travers le temps et l’espace.

Autrement dit, en partageant un repas avec autrui, on réalise non seulement l’expérience des goûts et des couleurs de l’autre, mais aussi ses odeurs et ses humeurs, tout en les conférant aux siens propres. Ainsi, connaître autrui présente le double avantage de consolider ses racines originelles aux fins d’enrichir sa capacité à tolérer la présence de l’autre ; tout au moins s’en accommoder !

I/ Interculturalité et Identités multiculturelles

Il va de soi qu’il y a une nuance entre le concept d’interculturalité et la notion d’identité multiculturelle ; cette dernière correspondant à une réalité sociologique tandis que la première relève d’un processus permanent améliorable à souhait !

A/ L’approche sociologique

Les facteurs déterminants sont de trois ordres : la migration, le repli identitaire et le besoin sécuritaire.

Quelles qu’en soient les raisons, la migration oblige tous les acteurs à s’employer à accueillir et/ou à être accueillis quelque part avec pour obligation de relever le défi de l’harmonisation sociale. S’ensuit le repli identitaire qui, bien que représentant un danger, est un signe d’alarme qui permet de jauger du degré de compréhension et/ou d’incompréhension atteint dans les rapports entre les différents acteurs que nous sommes. Il y a enfin le besoin de se sentir en confiance avec l’autre parce qu’on le connaît, pour autant qu’on s’accorde sur les limites de son influence.

B/ Le concept de diversité culturelle

On parle de « diversité culturelle » lorsque l’on a pour souci de porter un regard global sure le quotidien des hommes et des femmes que nous sommes dans nos rapports les uns avec les autres. « L’être humain est d’ailleurs par définition multiculturel dès lors qu’il vit dans une société en pleine évolution », comme l’affirme Laurent HURTGEN, le Coordinateur EDD-EPN à la Baraka (asbl), un acteur majeur s’il en est, de la société civile liégeoise. Il renchérit en estimant que « le souci est d’être au rendez-vous d’une société contemporaine où le numérique en devient de plus en plus le baromètre. »

Il faut de toute manière se conformer aux exigences de l’heure lorsque, face aux grandes mutations sociétales, l’homme doit rester productif.

II/ L’interculturalité face au monde du travail

A/ L’apport de l’autre

Plusieurs outils sont homologués dans l’évaluation de l’apport du migrant en Belgique, voire en Europe en général, tels que EUNOMAD, IRFAM et le CNCD (EUNOMAD (European’s Network on Migrations and Development), IRFAM (Institut de Recherches, Formations et Actions sur les Migrations), CNCD (Centre National de Coopération au Développement)), pour ne citer que ceux-là.

Tous sont unanimes sur l’impact certain des migrants sur les choix des politiques sociales à entreprendre pour améliorer le niveau de vie des nouveaux citoyens du monde que nous sommes devenus ou que nous devenons de plus en plus.

B/ Les clichés rédhibitoires

Des structures diverses sont mises en place dont l’une d’entre elles est UNIA (auparavant Centre interfédéral pour l’Egalité des Chances) dans le but de contrecarrer les effets néfastes des clichés qui complexifient la vie harmonieuse des différentes composantes qui constituent la société contemporaine multiculturelle en Belgique aujourd’hui.

Sur un plan strictement professionnel, des cellules diffusées dans les : FOREM en Wallonie, VDBA en Flandres, ADG (les centres régionaux d’emploi) en région germanophone et ACTIRIS à Bruxelles sont d’autant de de formules qui s’emploient à rendre effectif l’apport du migrant, son expertise et son professionnalisme afin qu’il se sente rassuré dans un environnement pour lequel il n’est pas nécessairement préparé.

Les actions se multiplient et les activités se démultiplient à diverses échelles chez les migrants aussi pour que les hommes et les femmes se départissent de leurs démons du passé afin que les peuples se retrouvent entre eux, se découvrent et collaborent sans a priori. On peut faire un clin d’œil en ce sens à des initiatives comme « Talents de la diversité  », « Africagora-Belgium 3», « Talent d’ébène 3 » et le dernier en date, « Révéler les talents 3 » etc …

Dans l’imaginaire de Boris VIAN, il associe la beauté à l’universalité en s’exclamant comme suit : « … En somme, la beauté est partout. Ce n’est pas elle qui manque à nos yeux, ce sont nos yeux qui manquent à l’apercevoir ».

Le monde irait tellement mieux si nous faisions de ce village planétaire la quintessence de toutes les harmonies.

Article rédigé par Kofi