Quelques différences entre la Belgique et la Chine

Chaque pays a ses règles différentes. J’ai travaillée en chine pendant 10 ans  dans le domaine douanier. Entre le fonctionnement de la Chine et de la Belgique, il y a pas mal de choses qui différent ! En voici quelques exemples.

En Chine

  • La négociation est ouverte. Par exemple : le prix d’une amende, on peut en discuter entre nous.
  • Dans mon pays d’origine, le commissariat, le juge, les assurances, et nous les douaniers, sommes tous dans le même bâtiment même si chacun fait son propre boulot.
  • Dans nos bureaux, il y a 50 personnes au moins. Nous travaillons de 7 heures du matin jusqu’à 18 heures. Même si parfois, nous faisons aussi des heures supplémentaires. Personne ne travaille de nuit.
  • Même par 45°, nous sommes dans la rue, chaque week-end, pour faire les contrôles ou dans notre bureau.
  • On ne va jamais à l’encontre de ce que dit le responsable, peu importe les conditions de travail.
  • Nous portions un uniforme que j’aimais beaucoup porter.

En Belgique

  • La négociation est complétement fermée en Belgique. On ne peut pas discuter entre nous. Il existe des lois qui imposent la somme des amendes.
  • En Belgique, le commissariat, le juge, les assurances et les douaniers ne sont pas regroupés au même endroit. Ils travaillent individuellement  dans leurs propres locaux. Les contacts peuvent donc prendre parfois plus de temps.
  • En Belgique les heures de travail sont fixes. Mais, parfois, ils peuvent aussi faire des heures supplémentaires. Dans les douanes et les commissariats  belges, il y a des permanences 24h/24.
  • En Belgique aussi, s’il y a des problèmes à régler, qu’il fasse chaud ou froid, que ce soit en semaine ou le week-end, ils vont travailler.
  • En Belgique, le travailleur à des devoirs mais il a aussi des droits. L’employeur doit donc les respecter également.
  • Les douaniers portent aussi des uniformes en Belgique.

En Belgique, je n’ai pas encore beaucoup d’expériences. C’est pour ça que j’aimerais faire une formation dans ce domaine pour compléter l’expérience acquise dans mon pays. En effet, chaque pays a ses règles, ses conditions. Il faut s’y habituer.

Depuis 2004 j’habite en Belgique. J’aime bien mon deuxième pays et j’aime le travail que je faisais avant. C’est pour ça que je veux faire les choses bien : ça, c’est mon but !

Gulibaher Aihemaiti

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