Les jeunes de moins de 25 ans et les personnes de plus de 55 ans ont des difficultés à trouver un emploi.
Comme solution, une aide à l’impulsion leur a été accordée. Et pour ceux de plus de 40 ans ? Sont-ils oubliés ?
Désormais, à 40 ans, incapable de bien travailler !!
Parmi les facteurs à considérer lorsqu’on embauche un employé, l’âge reste un facteur déterminant, qu’on le veuille ou non. Mais il reste que l’expérience, le coût de la formation, l’encadrement et les autres critères liés à l’âge pèsent lourd dans le choix du candidat. Si l’on pense que l’employé d’âge mûr n’est pas un bon choix simplement à cause de son âge, nous pourrions faire du tort, non seulement au candidat, mais aussi à l’équipe et à l’entreprise.
Si l’on pense qu’un candidat de plus de 40 ans ne pourrait pas être dynamique ou aurait des difficultés à suivre l’évolution technologique, on se trompe parce que tout dépend du candidat. Même celui de 30 ans peut avoir un retard dans l’évolution du numérique ou avoir une maladie qui l’empêche de faire son travail convenablement.
Pas trop vieux, plutôt trop cher et pas assez souple !
Dans tous les cas, les entreprises cherchent à engager des personnes jeunes et dynamiques, supposées capables de travailler et de bouger au sein de leur
entreprise. Elles ne veulent plus seulement « des experts » dont elles connaissent la valeur, ou des « compétences ». En effet, les compétences, cela coûte cher, et un expert, c’est pénible. Elles ont donc de nouvelles exigences auxquelles les personnes plus âgées ne répondent pas. Nous sommes donc condamnés à devenir de plus en plus vite non valables et remplaçables !
Est-ce que c’est l’âge ou la formation qui bloque ?
Le cumul des critères au sein d’une même annonce alourdit le poids des exigences pour un poste. Le couple formation/expérience se trouve dans plus de 2/3 des offres.
A cela s’ajoute la connaissance d’une, de deux, voir même de plus, de langues étrangères. Les conditions d’accès à l’emploi telles qu’apparues dans les annonces conduisent à écarter à priori de l’embauche les demandeurs d’emploi les plus âgés, les moins expérimentés, les moins diplômés ou encore ceux qui vivent dans un groupe social discrédité ou dont le profil hors normes se résume difficilement sur CV.
Selon Sophie Girardeau du Monster, pour les plus de 45 ans: » Souvent, les employeurs ont peur que des personnes qui ont travaillé 20 ans dans une boîte ne parviennent pas à se détacher de leurs habitudes. Qu’ils aient une façon de travailler et ne pourront plus en avoir une autre. Ils sont aussi parfois, et à juste titre, frustrés, et apparaissent comme négatifs « .
D’après la spécialiste du recrutement, à côté de ce profil, une personne qui apparaît plus jeune et motivée et qui aura pourtant moins d’expérience sera privilégiée.
Quelles stratégies adopter quand on a 40 ans ?
Après la quarantaine, il faut aller puiser au bout de toutes ses forces pour décrocher un emploi. Voici cinq clés pour y arriver :
- Mettre en avant l’expérience déjà acquise avec énergie et confiance de soi;
- Repenser son CV;
- Redonner une impulsion à votre carrière;
- S’adapter au marché en se mettant à niveau par des formations;
- Répondre à des questions qui fâchent ; réunir tous les obstacles : les peurs, les préjugés liés à l’âge, brisez l’isolement.